Isabelle Salat - Noblet

L’analogie est là
 
 
Médiateure professionnelle, femme entrepreneuse, femme de transition, femme de 50 ans. Et si tout était lié, peut-être ? 50, c’est généralement le milieu…
Et c’est d’ailleurs la place que l’on donne au médiateur.
En tant que tiers indépendant, neutre et impartial, il est « entre » les parties en situation de conflit.
Vous l’aurez compris Isabelle Salat-Noblet est médiateure, un nouveau métier qu’elle exerce et qui l’anime depuis 2021.
 
Mais avant …
 
Après un parcours universitaire « classique » - du droit -, Isabelle a commencé sa carrière en 1997 en tant qu’avocate « généraliste » dans un cabinet dit « traditionnel » avec une forte activité plaidante.
« Il était alors important pour moi d’appréhender la profession et le monde judiciaire dans sa diversité en termes d’expertise (droit de la famille, des contrats, du travail, pénal et administratif) et d’organisation. »
Puis quatre ans plus tard, un concours de circonstances, le goût pour le droit des affaires et la dimension internationale l’amènent à rejoindre le département Fiscalité des Personnes et Mobilité Internationale au sein de PwC Société d’Avocats.

Changement de matière et d’univers (activité de conseil et de négociation) mais toujours avec le même objectif : aider les personnes à résoudre leurs problématiques.
 
Pensant s’engager pour 5 ans, Isabelle y restera 18 ans, un parcours l’amenant à passer de collaboratrice, à manager puis associée.
 
« On ne reste pas aussi longtemps dans ce type de structure sans y avoir trouvé de réelles sources de satisfactions qu’elles soient humaines et intellectuelles. 
Différents signaux m’ont toutefois amenée à me questionner sur ma capacité et aussi sur ma réelle volonté à continuer à exercer dans ce domaine, au même rythme. La profession de fiscaliste était d’ailleurs elle-même en pleine mutation : la digitalisation, l’instauration du prélèvement à la source, soit toujours plus de process et aussi quelque part une dématérialisation de la relation. Cela ne me correspondait plus. »

Isabelle a alors décidé de cesser son activité chez PwC fin 2019 et de changer de vie.

Je voulais donner un nouveau sens à ma carrière.
 
Isabelle a alors choisi de se tourner vers la médiation professionnelle pour accompagner différemment les personnes et les organisations dans la prévention et la résolution de leurs conflits.
Travailler sur une solution alternative qui permet aux parties de renouer le dialogue, de confronter leurs points de vue dans un cadre confidentiel, pour dépasser leur conflit et trouver, elles-mêmes une solution acceptable de façon plus rapide et moins onéreuse qu’un procès s’avère, pour elle, particulièrement stimulante et motivante.
« Nous sommes là dans une approche « entrepreneuriale » de résolution des différends où les personnes impliquées gardent la maîtrise de leur conflit que ce soit en temps, en coût, en communication et surtout en résultat. Ce n’est plus la décision d’un tiers, c’est la leur. » 

« Ce qui me plait également c’est que c’est une approche résolument tournée vers le futur, qu’il s’agisse de continuer la relation, de l’aménager voire même de la rompre car cette rupture sera consensuelle et les parties contribueront à l’organiser au mieux. »

« J’aime l’idée que : « le secret du changement, c’est de concentrer toute notre énergie, non pas à lutter contre le passé mais à construire l’avenir » (Socrate) »


Isabelle s’engage en 2020 dans une formation diplômante auprès de l’Ecole Professionnelle de la Médiation et de la Négociation. En octobre 2021, elle obtient son CAP’M (certificat d’Aptitude à la Profession de Médiateur) et démarre son activité d’indépendante en tant que médiateure. Elle exerce à Paris et en région parisienne et peut être amenée à se déplacer dans d’autres zones géographiques en fonction des besoins.
 
Médiateure, c’est quoi au juste ?
 
Isabelle intervient dès qu’il y a une dégradation de la relation, qu'il s'agisse de relations professionnelles ou personnelles : médiations en entreprise - familiale – citoyenne (i.e. conflit entre locataire et propriétaire, conflit de voisinage...)
Le conflit et la dimension émotionnelle sont ici au cœur du débat.